Évolution du prix de l'électricité sur le marché de gros en octobre 2024

Suivez l’évolution quotidienne des prix de gros de l’électricité avec ATOO Énergie.  Grâce à nos outils, ne manquez pas les évolutions à la baisse et choisissez le bon moment pour renégocier votre contrat d’énergie.

Les derniers prix de l'électricité sur le marché de gros

Prix de l'électricité Baseload sur le marché de gros

CAL 25
CAL 26
CAL 27
Évolution / J-1

Il s’agit des prix de clôture baseload de l’électricité, pour le dernier jour ouvré précédent aujourd’hui.

Graphique : évolution des prix sur les 90 derniers jours

Form Submission Conditional Content

Abonnez-vous au suivi des prix pour accéder au graphique

Les prix futurs de l’électricité Baseload sont des prévisions qui fixent le coût anticipé de l’électricité de base à long terme sur des périodes de plusieurs années. Ces prix reflètent le coût prévu de la production d’électricité continue et stable, souvent à partir de sources d’énergie de base comme le nucléaire, le charbon, ou l’hydroélectricité, sans tenir compte des variations de demande ou des fluctuations rapides du marché.

Prix de l'électricité Peakload sur le marché de gros

Les prix futurs de l’électricité Peakload sont des prévisions ou des contrats financiers qui établissent le coût anticipé de l’électricité pendant les périodes de demande maximale à long terme. Ces prix reflètent le coût prévu de la production d’électricité lors des pics de consommation, lorsque la demande électrique est à son niveau le plus élevé, souvent en raison de facteurs tels que les températures extrêmes ou les heures de pointe de l’activité économique.

Pourquoi suivre l'évolution des prix de l'électricité quand on est un professionnel ?

A quoi correspondent les prix futurs de l’électricité ?

Sur les marchés, les fournisseurs ont la possibilité d’acheter l’électricité plusieurs semaines, mois, voire plusieurs années avant la production et la fourniture de cette électricité à leurs clients. C’est ce mécanisme qui leur permet de proposer des prix fixes à l’avance et sur plusieurs années. Les prix futurs de l’électricité correspondent donc au prix d’achat de l’électricité à une date donnée pour une fourniture ultérieure.

Par exemple, le prix 2024 (ou Cal 24) en date du 13/09/2023 était de 131,94 €/MWh. Cela signifie qu’un fournisseur peut acheter ce jour-là un volume d’électricité pour l’année 2024 à 131,94 €/MWh. Le lendemain, ce prix peut évoluer en fonction de la demande et du contexte d’approvisionnement.

Quelle est l’incidence des prix du marché de gros sur le prix de l’électricité des professionnels ?

Les fournisseurs proposent aux entreprises des prix de l’électricité fixes pour les années futures, ce qui signifie qu’ils doivent acheter, le jour de la signature du contrat, le volume d’électricité à fournir à l’entreprise. Les prix proposés par les fournisseurs sont donc liés au prix que ces derniers devront payer sur les marchés futurs le jour de la signature du contrat.

Exemple : Je souhaite souscrire aujourd’hui un contrat d’électricité pour mon entreprise pour l’année prochaine, du 1er janvier au 31 décembre. Le fournisseur d’électricité devra acheter aujourd’hui l’électricité sur les marchés futurs pour me fournir mon électricité l’année prochaine. Et puisque les prix de l’électricité sur les marchés futurs évoluent chaque jour à la hausse ou à la baisse, les tarifs des contrats proposés par les fournisseurs aux entreprises varient également.

C’est pour cette raison qu’il est indispensable pour une entreprise de suivre l’évolution des prix futurs lors du renouvellement de son contrat d’énergie. Il est également possible de déléguer cette tâche à un courtier en énergie professionnel, dont le métier est de suivre les tendances afin de proposer à ses clients les meilleurs tarifs.

Dois-je plutôt suivre le peakload ou le baseload ?

Lorsque les fournisseurs achètent l’électricité, ils vont se fournir à la fois en baseload et en peakload afin de reproduire le profil de consommation de leurs clients.

Si votre entreprise consomme peu en heure de pointe, vous pouvez plutôt suivre l’évolution du baseload.

Si votre entreprise consomme beaucoup d’énergie en heure de pointe, votre fournisseur devra se fournir avec une part plus importante d’électricité dite “peakload”. Cela aura certainement un impact sur votre contrat. Dans ce cas, vous avez intérêt à suivre à la fois l’évolution du baseload et du peakload.

Quel prix suivre ? Cal 24, 25, 26 ?

Cal signifie “Calendar”, cette appellation désigne le prix de l’électricité fournie sur une année complète. Si vous signez un contrat uniquement pour l’année 2025, votre fournisseur ira se fournir sur le marché Cal 25.

Si votre contrat court sur plusieurs années, disons 2025 et 2026, votre fournisseur achètera de l’électricité à l’avance pour pouvoir vous fournir en 2025 et en 2026. Aux prix Cal 25 et Cal 26.

La durée est donc un élément important à prendre en compte lors du renouvellement de votre contrat d’énergie. Suivre les prix futurs des différentes années vous permettra donc de prendre des décisions plus éclairées sur la durée de votre contrat.

Qu'est-ce que le baseload ?

Le terme “baseload” (ou “charge de base” en français) est utilisé dans le contexte des prix de marché de l’électricité pour désigner la demande constante et continue d’électricité qui existe tout au long de la journée, quelle que soit la période. Cette demande de base est généralement due aux besoins fondamentaux en électricité de la société, tels que l’éclairage, le fonctionnement des appareils électroménagers, les systèmes de chauffage et de refroidissement, ainsi que l’exploitation d’infrastructures industrielles essentielles.

La production d’électricité destinée à répondre à cette demande de base est généralement fournie par des centrales électriques qui sont conçues pour fonctionner de manière constante et stable, telles que les centrales nucléaires, les centrales au charbon, et certaines centrales hydroélectriques. Ces centrales sont capables de produire de l’électricité de manière continue, ce qui les distingue des sources d’énergie intermittentes telles que l’énergie éolienne ou solaire, qui dépendent des conditions météorologiques et sont donc moins prévisibles.

Lorsqu’on parle des prix de marché de l’électricité, la production de baseload a tendance à avoir un impact sur la stabilité des prix, car elle fournit une source constante d’électricité qui peut répondre à une partie importante de la demande. Cependant, les prix de marché peuvent également varier en fonction de la demande supplémentaire et de l’offre de pointe, qui est généralement satisfaite par des centrales électriques plus flexibles et réactives, telles que les centrales au gaz naturel, les centrales hybrides, ou les centrales de stockage d’énergie.

En résumé, le terme “baseload” fait référence à la demande constante et continue d’électricité qui est satisfaite par des centrales électriques conçues pour fonctionner de manière stable, et il joue un rôle important dans la détermination des prix de marché de l’électricité.

À quoi correspond le peakload ?

Le terme “peakload” (ou “charge de pointe” en français) est utilisé dans le contexte des prix de marché de l’électricité pour désigner la période de la journée où la demande d’électricité atteint son niveau le plus élevé. Il s’agit généralement de moments de la journée où de nombreux consommateurs utilisent simultanément une quantité importante d’électricité, souvent en raison d’activités telles que la cuisson des repas, la climatisation pendant les journées chaudes, ou l’utilisation d’appareils électriques lourds dans l’industrie.

La production d’électricité destinée à répondre à la charge de pointe est généralement assurée par des centrales électriques plus flexibles et réactives, telles que les centrales au gaz naturel, les centrales de cycle combiné, ou les centrales de stockage d’énergie, car elles peuvent rapidement augmenter leur production pour répondre à la demande accrue pendant ces périodes de pointe.

Sur les marchés de l’électricité, les prix de l’électricité sont souvent plus élevés pendant les périodes de pointe en raison de la nécessité d’utiliser des sources de production plus coûteuses et moins prévisibles pour satisfaire la demande. Les opérateurs de réseaux électriques et les fournisseurs d’électricité ajustent généralement leurs tarifs en fonction de ces fluctuations de la demande pour refléter les coûts supplémentaires associés à la fourniture d’électricité pendant les périodes de pointe.

En résumé, la “peakload” fait référence à la période de la journée où la demande d’électricité atteint son niveau le plus élevé, ce qui a un impact sur les prix de marché de l’électricité en raison de la nécessité d’utiliser des sources de production plus coûteuses pour répondre à cette demande accrue.

Évolution des prix de l'électricité en 2024

En 2024, le marché de l’électricité en France retrouve une certaine stabilité après une période de crise. Plusieurs facteurs influencent encore les prix, notamment les tensions géopolitiques, mais la tendance reste à la baisse depuis la fin de 2023 grâce à des efforts de sobriété énergétique, des niveaux élevés de stockage de gaz, le retour des réacteurs nucléaires et de bonnes réserves hydrauliques.

Malgré cela, les tarifs réglementés ont augmenté en février 2024 en raison de la hausse de la taxe sur l’électricité. Les prix restent influencés par les conditions météorologiques, la production d’énergies renouvelables et la disponibilité du parc nucléaire.

Des prix négatifs ont été enregistrés sur le marché spot en mai, en raison d’une faible demande et d’une forte production renouvelable. De plus, des réformes européennes ont été adoptées pour soutenir les énergies renouvelables.

Enfin, la production d’électricité en France au premier semestre 2024 a atteint son plus haut niveau depuis 2019, notamment grâce à une production hydroélectrique exceptionnelle. Les perspectives pour 2024 restent donc optimistes.

Repoussée cet été, la hausse du TURPE pour les entreprises aura bien lieu en novembre

La hausse du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), initialement prévue pour août 2024, a été reportée à novembre à la demande du gouvernement en raison d’une conjoncture politique et économique délicate. Ce tarif, qui couvre les frais d’acheminement de l’électricité, est nécessaire pour assurer la maintenance et le développement des réseaux, notamment pour les énergies renouvelables. Si cette hausse de 4,8 % affectera immédiatement les entreprises en novembre, les particuliers et petites entreprises sous le tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE) ne la ressentiront qu’en février 2025. Pour ces derniers, l’impact sur la facture sera faible puisqu’une baisse des tarifs de l’électricité d’environ 10 % est attendue à cette date, en raison de la baisse des prix de gros. Pour les entreprises, l’impact de cette augmentation pourrait entraîner une hausse de 1 à 2 % de leur facture énergétique.

Révision à la hausse de la production nucléaire pour 2024

EDF a récemment annoncé une hausse de ses prévisions de production nucléaire pour 2024, avec une fourchette réévaluée entre 340 et 360 TWh, contre une estimation initiale située entre 315 et 345 TWh. Cette progression n’inclut pas encore la contribution de l’EPR de Flamanville.

Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire d’EDF, a expliqué lors d’une conférence de presse que les performances des 56 réacteurs actuels dépassent les anticipations, laissant l’énergie produite par l’EPR de Flamanville venir en supplément une fois qu’il sera opérationnel.

Concernant l’EPR de Flamanville, il augmentera progressivement sa puissance par étapes successives. Il devra atteindre 25 % de sa capacité avant d’être connecté pour la première fois au réseau électrique national. Ce raccordement, marquant le début de la production d’électricité, est désormais prévu pour la fin de l’automne 2024.

Les tests se poursuivront ensuite sur plusieurs mois afin d’atteindre la pleine puissance, un objectif qui ne devrait être atteint qu’en 2025. Ces différentes phases sont essentielles pour assurer la sécurité et la fiabilité du réacteur.

Le gouvernement suspend l'augmentation du TURPE prévue pour le 1er août 2024

Le gouvernement a suspendu la hausse du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE) prévue pour le 1er août 2024, afin de stabiliser les prix de l’électricité pour les consommateurs. Cette décision, motivée par le contexte économique et politique, évite une augmentation d’environ 1% de la facture d’électricité pour 22 millions de consommateurs. Le TURPE, qui représente environ un tiers de la facture d’électricité, rémunère les gestionnaires de réseau pour l’utilisation de leurs infrastructures. Bien que cette composante soit payée par les fournisseurs, elle apparaît sur les factures des consommateurs. La hausse prévue aurait entraîné une augmentation annuelle de 10 à 40 euros de la facture des ménage et entreprises concernées.

Le financement des investissements pour moderniser et décarboner les réseaux électriques reste une priorité, malgré la suspension de la hausse. Le gouvernement dispose de deux mois pour demander de nouvelles délibérations sur l’évolution du TURPE, nécessaire pour permettre à RTE et Enedis de poursuivre leurs projets. En suspendant cette augmentation, le gouvernement anticipe une baisse des tarifs de l’électricité l’année prochaine, avec une promesse de Bruno Le Maire de réduire les prix de 15% en février prochain.

Bruno Le Maire annonce une baisse du TRV pour 2025

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé une baisse significative des prix de l’électricité pour les Français, visant une réduction de 10 à 15% en février 2025. Cette promesse, faite en période électorale, concerne les particuliers et professionnels souscrivant au tarif réglementé de vente de l’électricité (TRV).

La baisse repose sur la relance de la production nucléaire, des investissements dans les énergies renouvelables, et la baisse des prix de l’électricité sur les marchés de gros. Cette réduction des coûts d’électricité améliorera la compétitivité des entreprises éligibles au TRV, malgré des hausses précédentes de plus de 30% depuis 2021 et la pression fiscale de la TICFE.

Bruno Le Maire a précisé que cette baisse s’appuie sur des tendances de marché et des politiques énergétiques cohérentes, tout en mentionnant la possibilité d’ajustements fiscaux pour maintenir l’équilibre budgétaire après les efforts financiers pour soutenir les consommateurs pendant la crise énergétique.

EDF plongé dans l’incertitude en raison de la situation politique en France

EDF se trouve dans l’incertitude en raison des législatives anticipées en France, menaçant les projets à long terme, particulièrement dans le secteur nucléaire. La stabilité est cruciale pour le développement de nouveaux réacteurs, une priorité stratégique pour EDF. Amélie Henri de la CFE-CGC souligne que revenir en arrière serait dévastateur, car la filière nucléaire nécessite une vision à long terme.

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est essentielle pour la planification des projets. Le plan ambitieux annoncé par Macron en 2022 pour six nouveaux réacteurs EPR2 est incertain, car la nouvelle PPE prévue pour juin 2023 n’a toujours pas été actée. EDF a déjà investi près de 2 milliards d’euros, mais sans validations gouvernementales, ces investissements risquent de rester en suspens.

Malgré les incertitudes politiques, le soutien au nucléaire reste fort parmi la population et les partis politiques. 65 % des Français sont favorables à la construction de nouveaux réacteurs. Le soutien bipartisan souligne l’importance du nucléaire au-delà des clivages partisans.

Des prix de l'électricité négatifs observés au cours de l'été

Avec l’essor des énergies solaire et éolienne, l’électricité est de plus en plus souvent vendue à des prix négatifs, une tendance paradoxale qui menace le secteur de la lutte contre le réchauffement climatique.

En juin, la France avait déjà connu 235 heures de production à prix négatif, surpassant le record de 2023. En Australie du Sud, cela représentait 20% du temps depuis 2023. Cette situation est due à une production renouvelable abondante qui fait chuter les prix lorsque la demande est faible.

Sur le marché spot, le tarif a atteint -87 €/MWh en France en 2024 et -400 €/MWh en Suisse le 14 juillet. Cette tendance s’accélère depuis trois ans, influencée par la baisse de la demande en Europe due à l’épidémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Ces prix négatifs peuvent modérer la facture finale, mais l’impact est souvent décalé. Les industriels énergivores en bénéficient s’ils adaptent leur consommation aux moments les plus avantageux. Un prix négatif indique un excès de production sur le réseau, nécessitant des ajustements pour maintenir l’équilibre du système électrique, qui est difficile à stocker.

Les exploitants de renouvelables arrêtent souvent leurs machines quand un prix négatif s’annonce, mais pas tous. Certains producteurs reçoivent un prix fixe ou sont compensés par l’État. Les centrales thermiques et nucléaires peuvent ajuster leur production, mais avec des limites techniques et des coûts.

Cette situation est problématique pour la filière, car elle alimente un discours défavorable aux renouvelables. Pour rester sous 1,5°C de réchauffement, le monde doit tripler ses capacités renouvelables d’ici 2030, selon l’accord de la COP28.

Mise en service de l'EPR de Flamanville

L’EPR de Flamanville devrait entrer en service d’ici quelques jours ou semaines, avec 12 ans de retard et une facture multipliée par quatre. Ce réacteur de 1600 MW, le plus puissant de France, devrait être connecté au réseau d’ici la fin de l’été. Basé sur le principe de la fission, il diffère des autres centrales par une sûreté augmentée, incluant un haut niveau de redondance et la capacité de fonctionner en cas de perte totale d’alimentation électrique.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a délivré une autorisation de mise en service le 7 mai 2024. Depuis, EDF réalise des tests, d’abord à froid, puis avec de l’eau à plus de 300 °C pour vérifier les pompes et les grappes de régulation. Si les tests sont concluants, une demande d’autorisation de divergence sera transmise à l’ASN pour initier la fission d’ici fin juillet.

De nouveaux tests seront effectués à différents paliers de puissance (10%, 25%, puis jusqu’à 80%). À 25%, le réacteur sera raccordé au réseau pour alimenter ses premiers foyers. Si tout se passe bien, l’ASN pourrait autoriser le fonctionnement à pleine puissance d’ici la fin de l’année.

Le prix de l’électricité en Europe est déterminé sur les marchés de gros selon le principe du “merit order”. Les centrales de production sont appelées en fonction de leur coût, en commençant par les sources les moins chères comme les énergies renouvelables et le nucléaire. Les centrales à gaz, plus coûteuses, sont généralement les dernières sollicitées. Comme le prix du gaz a fortement augmenté ces dernières années, il influence directement le prix de l’électricité lorsque ces centrales sont nécessaires pour répondre à la demande.

En France, l’électricité provient principalement des centrales (notamment nucléaires) et des importations d’autres pays européens. Avant d’être distribuée aux particuliers et entreprises, l’électricité est échangée sur le marché de gros européen. Ce marché permet aux producteurs d’électricité et aux fournisseurs de vendre et acheter l’énergie pour ensuite la redistribuer. Les échanges peuvent se faire pour une livraison à court terme (marché spot) ou à plus long terme (marché à terme).

Le prix de gros de l’électricité est fixé en fonction du coût de production de la dernière centrale nécessaire pour équilibrer l’offre et la demande. Étant donné que le gaz est une source d’énergie flexible et rapidement utilisable, il est fréquemment employé pour ajuster l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Les fournisseurs, qu’ils soient historiques ou alternatifs, proposent ensuite des contrats aux consommateurs finaux avec différentes options tarifaires.

La régulation des marchés de gros de l’électricité est encadrée par le règlement européen du 25 octobre 2011, qui vise à garantir l’intégrité et la transparence du marché de gros de l’énergie (REMIT).

En 2022 et 2023, les prix de l’électricité ont connu une forte hausse, ce qui a entraîné une crise énergétique. Cette crise a été provoquée par plusieurs évènements qui ont impacté les facteurs de variations de l’offre et de la demande. En effet, la reprise économique après la pandémie a augmenté la demande d’énergie, tandis que la guerre en Ukraine a perturbé l’approvisionnement en gaz naturel, une source clé pour la production d’électricité. De plus, les politiques climatiques, comme le marché européen du carbone, ont entraîné une hausse du prix du carbone, impactant à leur tour le coût de l’électricité, surtout pour les centrales thermiques.

La stabilité des prix dépend de la capacité du marché à équilibrer l’offre et la demande, avec un rôle important joué par les gouvernements, qui influencent la production et la consommation. Cependant, des événements imprévus comme les conflits ou les crises sanitaires continuent de peser sur le marché de l’électricité.

Le prix de l’électricité est lié au gaz en raison du fonctionnement du marché européen de l’énergie. Sur le marché de gros, le coût de l’électricité est fixé par le prix de la dernière source utilisée pour répondre à la demande, souvent des centrales à gaz. Bien que la majorité de l’électricité en France soit produite par le nucléaire ou les énergies renouvelables, le gaz devient la référence lorsque ces sources sont insuffisantes, ce qui explique l’indexation des prix de l’électricité sur les prix du gaz.

Le prix de l’électricité en Europe est influencé par la quantité de CO2 émise lors de sa production. Les producteurs d’énergie doivent acheter des droits d’émission pour avoir l’autorisation de rejeter du CO2, dans le cadre du marché européen des quotas d’émission. Plus la production est polluante, plus les centrales doivent acquérir ces quotas. En France, certaines centrales, fonctionnant au charbon ou au gaz pour répondre aux pics de demande, notamment en hiver, sont concernées.

Lorsque le coût des quotas de CO2 augmente, cela entraîne également une hausse du prix de l’électricité. Toutefois, suite à l’invasion russe de l’Ukraine, le prix de ces quotas a fortement chuté.

Bénéficiez d’une offre d'énergie négociée et adaptée à votre activité.

Optimisez vos dépenses énergétiques avec ATOO Energie. Nos courtiers comparent et négocient auprès de nos partenaires fournisseurs d’énergie, pour vous proposer les meilleures offres. 

atoo energie solution courtage v3