Pour rappel, le dispositif de l’ARENH permet aux concurrents d’EDF (Engie, Antargaz, Primeo Energie, etc.) d’acheter un certain volume d’électricité nucléaire à EDF, à un prix régulé. Le plafond total est établi à 100 TWh et le prix est fixé à 42 €/MWh. Les demandes d’ARENH pour 2021 ont de nouveau dépassé le plafond autorisé…
Quelles sont les conséquences de ce nouveau dépassement ?
Réponse dans cet article !
Dans un communiqué, la CRE indique avoir reçu « un total de demandes de 146,2 TWh d’électricité, formulées par 81 fournisseurs », soit 0,8 TWh de moins qu’en 2020. « Ceci s’explique notamment par le ralentissement de la concurrence pendant la crise sanitaire et par les anticipations de baisse de la consommation en 2021 liées à cette crise », a rajouté la CRE.
Vers une nouvelle hausse des prix ?
Ce nouveau dépassement du plafond de l’ARENH pour l’année 2021 obligera une nouvelle fois les autorités à pratiquer l’écrêtement. Dans ce cas-là, les fournisseurs n’obtiennent qu’une partie de leur demande et doivent aller compléter leurs commandes avec de l’électricité achetée sur les marchés de gros.
Chaque fournisseur recevra une quantité d’ARENH pour 2021 égale à 68,39 % de sa commande. Ils devront compenser leurs pertes en achetant le reste de leurs demandes d’ARENH (31,6 %) sur les marchés de gros ou à des producteurs locaux.
Mais les tarifs sur les marchés de gros sont généralement plus élevés ! Les fournisseurs répercutent alors cette hausse en augmentant le prix des offres de marché. Résultat ? Les consommateurs ayant souscrit une offre indexée ARENH ou avec droits ARENH voient leurs factures d’électricité augmenter.
Pour se protéger des conséquences de l’écrêtement, la meilleure solution est de souscrire une offre à prix fixe : le prix du kWh reste identique sur toute la durée du contrat (de 1 à 4 ans).